MaPrimeRénov’ : suspension du dispositif au 1ᵉʳ janvier 2026 faute de budget
Alerte importante : Le dispositif MaPrimeRénov’, pilier de la rénovation énergétique en France, est suspendu au 1ᵉʳ janvier 2026 en raison d’un blocage budgétaire. Cette décision impacte directement des milliers de ménages et toute la filière du bâtiment.
Pourquoi MaPrimeRénov’ est suspendu le 1ᵉʳ janvier 2026 ?
La suspension de MaPrimeRénov’ au 1ᵉʳ janvier 2026 marque un tournant majeur pour la politique de rénovation énergétique en France. Ce dispositif, devenu central pour financer les travaux de rénovation des logements, se retrouve brutalement stoppé en raison d’un manque de budget voté pour 2026.
💬 C’est ce qu’a confirmé le ministre du Logement Vincent Jeanbrun, invité ce dimanche de nos confrères de France 3. « Je l’avais dit : pas de budget, pas de guichet », a-t-il affirmé.
L’absence de budget pour 2026
La suspension de MaPrimeRénov’ ne résulte pas d’un choix technique, mais d’un blocage budgétaire. À ce stade, aucun budget n’a été adopté pour financer le dispositif en 2026. Sans loi de finances votée, l’État n’est juridiquement pas en mesure de décaisser les fonds nécessaires au paiement des aides.
Concrètement, même si les règles d’éligibilité avaient été précisées pour 2026, aucune enveloppe financière n’est aujourd’hui disponible pour assurer la continuité du dispositif.
Les conséquences de la suspension pour les ménages
Incertitude sur les projets de rénovation
Pour les ménages, la suspension de MaPrimeRénov’ entraîne une incertitude immédiate sur les projets de rénovation énergétique. De nombreux foyers avaient engagé des démarches, réalisé des devis ou planifié des travaux en anticipant les aides publiques.
La disparition temporaire du dispositif remet en question la faisabilité financière de ces projets.
Situations concernées :
- Devis déjà signés en attente de validation
- Projets de rénovation globale reportés
- Travaux urgents (chauffage, isolation) différés
- Financement bancaire conditionné aux aides
Impact sur la filière du bâtiment
La suspension de MaPrimeRénov’ ne concerne pas uniquement les particuliers. Elle affecte directement l’ensemble de la filière du bâtiment, déjà fragilisée par la baisse des mises en chantier et la hausse des coûts des matériaux.
Artisans, entreprises de rénovation, bureaux d’études et accompagnateurs RGE subissent un ralentissement brutal de la demande. À court terme, cela peut entraîner des pertes de chiffre d’affaires, des reports de recrutements, voire des difficultés de trésorerie pour les structures les plus dépendantes des chantiers aidés.
Secteurs impactés : installateurs de pompes à chaleur, isolation thermique, menuiseries, chauffagistes, bureaux d’études thermiques…
Votre projet de rénovation est bloqué par la suspension ?
Nos experts vous accompagnent pour identifier des solutions de financement alternatives et optimiser votre stratégie patrimoniale dans ce contexte incertain.
Que faire si vous aviez prévu des travaux de rénovation ?
Solutions à court terme
1. Reporter les projets non urgents
Si vos travaux ne sont pas critiques, attendez une clarification budgétaire qui pourrait intervenir dans les prochains mois.
2. Explorer les aides locales
Certaines régions, départements ou communes proposent des aides complémentaires qui restent actives indépendamment de MaPrimeRénov’.
3. Optimiser le financement bancaire
Un éco-PTZ (prêt à taux zéro) ou un crédit travaux peuvent permettre de lisser l’effort financier, même sans subvention directe.
Anticiper la reprise du dispositif
La suspension de MaPrimeRénov’ est présentée comme temporaire. Le gouvernement devra adopter un budget pour 2026, ce qui pourrait débloquer la situation dans les prochains mois.
À surveiller : Les annonces gouvernementales sur le vote de la loi de finances 2026 et la réouverture potentielle du guichet MaPrimeRénov’.
Besoin d’accompagnement pour vos projets immobiliers et patrimoniaux ?
L’équipe Epsilium vous aide à naviguer dans ce contexte incertain et à construire une stratégie patrimoniale adaptée à vos objectifs.


